Nicolas Doucet était en Normandie …
C’est avec grand plaisir que nous avons accueilli Nicolas Doucet aux Ecuries de la Gare pour la première fois le week-end du 12 et 13 mars 2016.
Même si le vent d’Est nous a fait frissonner à quelques occasions, le soleil et l’absence de pluie nous ont permis de profiter d’espaces ouverts pour travailler sur un troupeau d’une petites dizaine de jeunes vaches.
Tous les niveaux de chevaux et de cavaliers étaient présents, et tous ont pu tirer des enseignements de ce week-end : que ce soit une découverte (pour le cavalier et/ou le cheval) ou bien une occasion s’adonner à une addiction déjà bien ancrée.
Le premier matin fut consacré à un travail technique visant l’assouplissement, le contrôle, la légèreté et l’autonomie de notre cheval, afin d’en faire un vrai partenaire dans le travail. L’œil et l’expérience de Nicolas lui ont permis d’apporter quelque chose à tous.
L’après-midi, nous sommes fins prêts pour une rencontre avec nos amies bovines d’un week-end : certains chevaux voient des vaches de près pour la première fois, et Nicolas prend tout le temps nécessaire pour en faire une expérience positive. Puis chacun peut s’approcher du troupeau et commencer à appréhender une vraie « lecture » du bétail.
Une ambiance chaleureuse et de bon repas chauds (concoctés par Fabiola : stagiaire en attelage agricole aux Ecuries et exceptionnellement notre super « cuistote » – encore MERCI !) ont pu réchauffer les troupes et permettre à tout le monde de récupérer pour le lendemain.
Dimanche : il est temps de mettre en application nos apprentissages de la veille ! Mise en jambe du matin : un cavalier seul doit sortir une bête du lot et l’amener à toucher du bout du nez un cône placé au beau milieu de la pâture, et ce sans aide matériel de type barrières, clôtures, ou autre cavalier. Plus facile à dire qu’à faire ! Travail de précision s’il en est, nos seuls outils sont notre influence sur les points d’équilibre et les zones de fuite de l’animal, mais aussi sur son désir de rester là où l’on veut : confort/inconfort, ça vous rappelle quelque chose ?
Après cette partie de vache-pétanque (à celui qui mettra sa vache au plus près du « cochonnet » ! ), l’après-midi, c’est travail en équipe : trois cavaliers doivent mener le troupeau entier sur un parcours précis : passer sur un pont factice, faire un huit de chiffre autour de bidons, passer dans un couloir de contention matérialisé, gérer leur sortie une à une, les faire monter en bétaillère … Bref, un petit entrainement à ce que l’on pourrait avoir à faire, un jour, sur un vrai ranch ! Nos leçons précédentes prennent tout leur sens, et un travail d’équipe est indispensable.
Comme toujours, c’est un vrai plaisir que d’avoir un « travail » à faire avec notre cheval. Il devient alors véritablement notre partenaire, et nous pouvons constater (comme bien souvent) que le côté très concret et naturel de bouger une vache donne une motivation supplémentaire au cheval qu’il est parfois difficile de trouver autrement.
C’est donc satisfait et heureux que les cavaliers ont doucement rejoint leur contrée (parfois lointaine, comme de Belgique !) … en prenant d’ores-et-déjà rendez-vous pour le prochain rendez-vous !
Encore milles mercis à Nicolas Doucet, d’être descendu de son Top Hill Ranch pour venir partager ce week-end avec nos autres Normandios !
A la prochaine tout le monde, bientôt plus de photos en ligne (Merci Camille !)
LD